< Retour menu Textes
Index des noms propres >
1/6
1/6
> 1 - La thèse condamnée : "Le réchauffement global de la terre est une certitude : la preuve ?, les glaciers disparaissent !".
À notre sens, la glaciologie a trop souvent été exploitée - à tort - pour justifier les modèles climatiques établissant un rapport de cause à effet entre, d'une part le réchauffement global de notre planète terrestre et, d'autre part le développement des industries et des nuisances liées à l'essor de nos sociétés industrielles.
Dans ce court article, nous souhaitons
prendre le contre-pied de ce discours dominant.
Nous serons guidés dans notre analyse et notre critique
par les trois perspectives suivantes :
- en terme de statistique, les "moyennes" - dont on
fait des gorges chaudes aujourd'hui (si la température
moyenne s'élevait de 1 °C... ou de 6 degrés..)
ne veulent rien dire, eu égard à la complexité
du fonctionnement de notre planète ; elles ne peuvent par
ailleurs tenir lieu d'arguments scientifiques solides ;
- en terme de vision géographique, la vie de notre planète
terre est faite de contradictions et d'oppositions (tout cela
commence au plan régional : l'enneigement des stations
de sports d'hiver avec la fameuse opposition Alpes du Nord-Alpes
du Sud, ou années sèches-années humides,
ou encore années précoces-années tardives
etc.)... Il n'y a pas de moyenne qui vaille à l'échelle
mondiale ;
- en terme de modélisation, les "modèles"
(qui expriment les points de vue et l'approche de leurs concepteurs)
visualisent avec bonheur des hypothèses d'évolutions.
Hypothèses seulement, pas certitudes !
Que l'on ne nous fasse pas dire ce que nous ne disons pas !
Ce point de vue ne discute
pas les évidences de certaines preuves de réchauffement
à la surface de la terre. Si nous avions un avis à
formuler, nous ne nous élèverions que contre deux
aspects : d'une part les généralisations abusives,
et d'autre part les données utilisées, car elles
sont prises le plus souvent dans des environnements urbains qui
sont autant de "bulles thermiques".
Nous ne discutons même pas les modèles climatiques.
Ce n'est pas le sujet ici et, de plus, nous ne sommes ni climatologue,
ni météorologue professionnel (nous avons bien sûr,
là aussi, notre idée
).
En tant que glaciologue, nous voulons avant tout défendre une certaine rigueur scientifique que nous estimons bafouée à propos des glaciers... par le discours de certains glaciologues plus théoriciens que chercheurs de terrain, par celui de personnes qui ne sont pas des spécialistes (et donc peut-être excusables, elles, de colporter des contre-vérités ; il faut les convaincre qu'elles sont dans l'erreur) ou qui n'ont des glaciers qu'une vision :
- soit partielle : de la route nationale la plus proche (glacier des Bossons ou glacier du Rhône), du chemin de fer voisin (glacier de Morterasch), du petit train ou du téléphérique permettant de prendre pied aisément sur la glace (Mer de Glace, glacier du Gorner), etc.
- soit livresque, photographique par exemple. On peut faire dire ce que l'on veut aux images. Par exemple avec des "photos-choc" sur le recul de la langue (la partie visible de l'iceberg pour un glacier)... alors que tout ce qui est derrière, en altitude, et qui constitue l'essentiel du glacier, est le plus souvent méconnu : c'est en somme, renversant l'image, la partie immergée de l'iceberg.
< Retour menu Textes
Index des noms propres >