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GLACIERS ET CLIMATS :

"NE FAISONS PAS DIRE AUX GLACIERS
CE QU'ILS NE DISENT PAS !"

par

Robert VIVIAN

Professeur des Universités, Glaciologue

 

   > 2 - Un discours dominant, faisant la loi chez les scientifiques et même chez certains glaciologues, dans la presse et les médias... et, in fine, chez les politiques.

  On rencontre ce discours dominant :

  - dans l'audio-visuel : radios, télévisions… ;
  - dans la presse quotidienne : "La fonte des glaciers des Alpes s'accélère"; "La débâcle des glaciers alpins", "Premières victimes du réchauffement climatique : les glaciers " etc. ;
- dans les hebdomadaires ou les mensuels (dernièrement dans Alpes magazine : on peut être surpris par cette vue prospective de la Mer de Glace en 2050, déglacée jusqu'au niveau de Tré-la Porte... donc un recul de 5 km en 50 ans. Carrément impossible !) ;
  - dans les manuels de vulgarisation ;
  - dans certains ouvrages de synthèse ;
  - dans la communauté scientifique ;
  - dans le monde associatif ;
  - dans les cercles politiques ;
  - dans les discours des présidents (cf Rio de Janeiro, Kyoto) !

  Les porteurs du fameux "discours dominant" sur le réchauffement global et ses causes anthropiques sont partout. En mal d'explications et d'arguments, certains caricaturent, au besoin en faisant des amalgames pour mieux convaincre. Ceux qui ne sont pas d'accord ne sont pas entendus. Difficile alors d'échapper au matraquage intellectuel.

  C'est ça et pas autrement ! Il est quelquefois difficile et délicat de s'engager contre le discours établi ; certains l'apprennent à leurs dépens.
  Avez-vous vu, par exemple, dans une récente émission de Arte (Conflits climatiques le jeudi 1er février 2001), la morgue de ce grand professeur qui, au cours d'une conférence internationale, écrasait de son mépris son jeune collègue danois Henrik Svensmark ? Le professeur n'était pas d'accord avec la théorie de Svensmark, basée sur le fait que le soleil protège la terre du rayonnement cosmique par le biais du vent solaire, lui-même dépendant de l'activité de l'astre solaire. Il le lui avait dit de façon obligeante avec arguments scientifiques, données satellitaires et données de terrain à l'appui. Eh ! bien maintenant, "tapez" (à titre indicatif et non pas statistique), Svensmark sur Internet et vous verrez la déferlante d'articles allant dans son sens (plusieurs centaines de références début mars 2001). Le grand professeur pris la main dans le sac par la caméra s'est, paraît -il, excusé. Tant mieux ! Nous reviendrons plus loin sur la théorie de Svensmark.

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